Un acte héroïque s’est déroulé lundi 28 juin vers 17 heures à Nérac. Le gendarme Pierre Gentillet a sauvé la vie d’une fillette qui s’étouffait avec un quignon de pain.
La belle histoire est relatée par le groupement de gendarmerie de Lot-et-Garonne sur sa page Facebook. Sous le titre « Un acte héroïque », l’institution tient à saluer et remercier le gendarme Pierre Gentillet affecté à la brigade de Nérac, dont l’intervention déterminante a concouru à sauver la vie d’une fillette, le 28 juin dernier.
Lundi 28 juin vers 17 h, le gendarme Pierre Gentillet de la brigade de Nérac s’est trouvé au bon endroit, au bon moment. Alors que la maman de Capucine est au volant elle s’arrête avec précipitation, comprenant que sa fille est en train de s’étouffer à l’arrière du véhicule, avec un quignon de pain. Elle ne parvient pas à l’aider et c’est le gendarme, présent par chance à proximité pour l’une de ses missions, qui se porte au secours de la fillette.
« Mme Lucie A. circule au volant de sa voiture et s’aperçoit que sa petite fille Capucine est en train de s’étouffer après avoir ingurgité un quignon de pain. Elle s’arrête de toute urgence et, ne parvenant pas à aider son enfant, elle aperçoit alors un gendarme présent à proximité dans son véhicule de fonction dans le cadre d’un dossier ». Gendarmerie du Lot-et-Garonne
« Une parfaite prise en charge »
Formé récemment aux premiers secours de niveau 2, il applique le protocole adéquat et parvient au bout de la cinquième claque sur le dos de la petite, à lui faire cracher le bout de pain. « La fillette se met à tousser et reprend sa respiration, raconte la gendarmerie dans un post Facebook.
Le militaire fait appel au centre 15 et dresse un bilan complet au médecin régulateur, particulièrement satisfait des renseignements précis donnés dans le compte rendu ». Sur les conseils du médecin, la fillette a été conduite par précaution aux urgences du centre hospitalier de Nérac, avec sa maman.
Ce dimanche 4 juillet, Capucine s’est rendu à la brigade locale pour remercier son sauveur. La maman lui a rapporté que le médecin urgentiste « avait considéré que cette parfaite prise en charge avait certainement permis de sauver la petite fille », précise la gendarmerie.