Les jumeaux, Claire et Julien, étaient inséparables depuis leur naissance. Ils partageaient tout, y compris une chambre depuis leur plus jeune âge. Quand ils étaient bébés, leurs parents avaient l’habitude de les mettre dans le même lit, car ils semblaient plus apaisés ainsi. Au fil des années, même s’ils avaient chacun leur propre lit, ils choisissaient souvent de dormir ensemble.

Un soir, Claire s’était endormie tôt. Julien était encore éveillé, occupé à lire un livre. Mais il finit par fermer les yeux, épuisé. Il avait à peine sombré dans le sommeil quand il sentit le bras de Claire se glisser autour de sa taille. Il ne bougea pas, sachant que c’était quelque chose qu’elle faisait souvent sans même s’en rendre compte.

Mais ce soir-là, quelque chose de différent se produisit. Claire se blottit contre lui, posa sa tête sur son épaule et déposa un doux baiser sur sa joue. Julien se réveilla instantanément, surpris mais heureux de ce geste tendre. Il laissa ses yeux fermés et profita de l’instant, profitant de la chaleur du corps de sa soeur contre le sien.

Le lendemain matin, il se réveilla avant elle et resta un moment à la regarder dormir paisiblement. Il avait toujours été protecteur envers elle, et ce baiser le faisait se sentir encore plus proche d’elle.

Plusieurs nuits passèrent, et chaque soir, Claire déposait un baiser sur la joue de Julien avant de s’endormir. Julien n’en parla jamais à sa soeur, mais il attendait avec impatience ce doux geste chaque soir.

Un soir, alors que Julien s’était endormi, Claire se retourna et se blottit contre lui comme d’habitude. Mais cette fois, Julien attrapa doucement sa main et la serra dans la sienne. Claire se réveilla et se mit à sourire, comprenant que Julien avait compris ce qu’elle faisait chaque soir.

Ils se regardèrent en silence pendant un moment, puis Julien se pencha et déposa un baiser sur le front de Claire. Elle ferma les yeux, souriant en réponse. C’est ainsi que les jumeaux s’embrassèrent pendant leur période de sommeil, un geste d’affection qui les liait encore plus étroitement l’un à l’autre.